Parcourez une liste alphabétique d'articles sur la Shoah et la Seconde Guerre mondiale. Découvrez des sujets tels que l'arrivée au pouvoir des nazis, comment et pourquoi la Shoah a-t-elle eu lieu, la vie dans les camps nazis et les ghettos, ou les procès d'après-guerre.
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Le terme "autodafé" désigne la destruction rituelle de livres par le feu. Généralement réalisé en public, l’autodafé résulte d’une opposition culturelle, religieuse ou politique aux idées exprimées dans ces livres. En 1933, Joseph Goebbels, ministre nazi de la Propagande et de l'Instruction publique, s'employa à mettre en conformité les arts et la culture avec les buts du nazisme. Les Juifs et les personnes considérées comme politiquement suspectes, ainsi que les artistes produisant ou…
Après la conclusion du Tribunal militaire international de Nuremberg (TMI), le général américain Telford Taylor fut désigné Procureur général pour ce qu'on appela « les autres procès de Nuremberg ». Comme le TMI avait déjà établi l’incrimination de crimes de guerre, de guerre d’agression et de crimes contre l’Humanité, les autres procès furent destinés à déterminer la culpabilité de nazis de second rang, accusés de ces crimes. Au total, les États-Unis inculpèrent…
Sous le régime nazi, des milliers d'Allemands sont détenus ou enfermés. Leurs conditions de vie sont en général pénibles et ne respectent aucunement les normes juridiques d'arrestation et d'emprisonnement d'une démocratie constitutionnelle.
Entre 1939 et 1942, le système des camps de concentration se développa considérablement. En 1938, les autorités SS avaient déjà commencé à exploiter économiquement le travail des prisonniers des camps. En septembre 1939, la guerre leur fournit un prétexte facile pour refuser toute libération, donnant à la SS un réservoir de main d'œuvre disponible. Les autorités SS établirent de nouveaux camps à proximité d'usines (par exemple la fabrique de briques de Neuengamme en 1940) ou de lieux…
Après la défaite allemande de la bataille de Moscou en décembre 1941 et l'entrée en guerre des États-Unis le 11 décembre 1941, les autorités allemandes comprirent que la guerre serait longue. Pour faire face à la pénurie aiguë de main-d'œuvre et à la nécessité de produire des armes, des machines, des avions et des bateaux pour remplacer les pertes allemandes, la SS créa davantage d'entreprises et signa des contrats avec des entreprises publiques et privées pour produire des biens et fournir…
En Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Afrique-Occidentale Française, les autorités collaborationnistes de Vichy établissent un réseau de camps : camps de travail, d'internement, et pénitentiaires. Y sont détenus des réfugiés européens juifs et non juifs, ceux qui vivaient dans l'Afrique française avant 1940, ceux qui ont été déportés pour travaux forcés dans le Sahara, des prisonniers de guerre alliés et des civils.
Entre 1933 et 1945, l'Allemagne nazie et ses alliés mettent en place plus de 44 000 camps et autres lieux d'incarcération (notamment des ghettos). Les auteurs des crimes utilisent ces sites à des fins diverses, entre autres le travail forcé, la détention de prétendus ennemis de l'État et le meurtre de masse.
Entre 1933 et 1945, les nazis créèrent environ 20 000 camps pour emprisonner leurs millions de victimes. Ces camps, utilisés à différentes fins, comprenaient des camps de travail forcé, des camps de transit servant d'étapes temporaires et des centres de mise à mort construits essentiellement ou exclusivement pour perpétrer des massacres de masse. Les Allemands et leurs collaborateurs assassinèrent plus de trois millions de Juifs dans les seuls centres de mise à mort. Seule une infime minorité…
Les camps de mise à mort furent construits par les Nazis dans l'unique but de perpétrer des meurtres de masse. Contrairement aux camps de concentration qui étaient surtout des centres de détention et de travail, les camps de mise à mort (appelés également “camps de la mort”) étaient presque uniquement des “usines de mort”. Près de 2,7 millions de Juifs furent tués dans les camps de mise à mort, soit gazés, soit abattus. CHELMNO, BELZEC, SOBIBOR ET TREBLINKA Le premier camp de mise…
Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans l'Europe occupée par l'Allemagne, le centre de mise à mort était un lieu établi dans le but principal ou exclusif d'exterminer de manière systématique et organisée des êtres humains en masse. Les quelques prisonniers sélectionnés pour survivre, temporairement, servaient cet objectif aussi, d'une manière ou d'une autre. Les centres de mise à mort sont parfois également désignés comme des « camps d'extermination » ou « camps de la…
Les centres de mise à mort - Notice biographique/Témoignage video Les centres de mise à mort furent créés par les nazis en Pologne annexée et occupée pour mettre en œuvre la « Solution finale ». Contrairement aux camps de concentration, qui servaient essentiellement de centres de détention et de travail, les centres de mise à mort (également appelés « camps d'extermination », « camps de mise à mort » et « camps de la mort ») furent presque exclusivement des…
La Conférence de Wannsee se tint à Berlin, le 20 janvier 1942, afin de coordonner la mise en oeuvre de la "Solution finale" de la question juive. À Wannsee, les SS estimèrent que la "Solution finale" — qui était déjà en cours — concernerait 11 millions de Juifs européens ; "les planificateurs nazis prévoyant d'y inclure les Juifs vivant dans les pays neutres ou non-occupés comme l'Irlande, la Suède, la Turquie et la Grande-Bretagne. Le réseau ferroviaire européen joua un rôle crucial…
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands créèrent des conseils juifs, appelés des Judenräte (Judenrat au singulier). Ces administrations municipales juives étaient tenus de veiller à ce que les décrets et les règlements nazis soient mis en oeuvre. Les membres des conseils juifs eurent aussi la charge de fournir des services collectifs essentiels à la population juive enfermée dans les ghettos. Contraints de mettre en oeuvre la politique nazie, les conseils juifs demeurent un sujet…
En 1945, lorsque les troupes alliées entrèrent dans les camps de concentration, elles découvrirent des amoncellements de corps, d'os et de cendres humaines qui témoignaient de l'extermination de masse. Les soldats trouvèrent également des milliers de survivants- juifs et non-juifs- souffrant de famine et de maladies. Après la libération, nombreux furent les survivants juifs qui refusèrent de regagner leurs anciens lieux d'habitation, à cause de l'antisémitisme (haine des Juifs) qui persistait…
En 1945, lorsque les troupes alliées entrèrent dans les camps de concentration nazis, elles découvrirent des amoncellements de corps, d'os et de cendres humaines -- qui témoignaient de l'extermination de masse. Les soldats trouvèrent également des milliers de survivants –- Juifs et non-Juifs -- souffrant de la faim et de maladies. Après la libération, de nombreux survivants juifs redoutèrent de retourner dans leur pays à cause de l'antisémitisme (haine des Juifs) qui y persistait. Parmi ceux…
Les opposants politiques — essentiellement des communistes, des démocrates sociaux et des syndicalistes — furent les premières victimes des persécutions dans l'Allemagne nazie. Les Témoins de Jéhovah, qui refusaient de servir dans l'armée allemande ou de prêter le serment d'obédience à Adolf Hitler, furent également visés. Les homosexuels allemands, dont l'orientation sexuelle était considérée comme une entrave à l'expansion de la population allemande, furent aussi victimes des…
LES DEPORTATIONS VERS LE GHETTO DE VARSOVIE De janvier à mars 1941, les Juifs des petites communautés situées à l'ouest de Varsovie furent déportés vers le ghetto de Varsovie. Puis, entre avril et juillet 1942, les Juifs des villes situées à l'est de Varsovie, des zones occupées de la Pologne de l'ouest et d'Allemagne y furent déportés. Ce fut également le cas de plusieurs centaines de Tsiganes. A son maximum, la population totale du ghetto de Varsovie dépassa 400 000 habitants. Les…
En 1941, les dirigeants nazis décident de mettre en œuvre la « solution finale », le meurtre de masse systématique des Juifs d’Europe. Contrairement aux camps de concentration, qui servent principalement de centres de détention et de travail, les centres de mise à mort (souvent appelé « camps d’extermination » ou « camps de la mort ») sont des endroits presque exclusivement dédiés au meurtre de masse des Juifs dans le cadre de la « solution finale ».
Les Einsatzgruppen (unités mobiles d'extermination) étaient des escadrons allemands, en service spécial, composés principalement de SS et de policiers. Les commandants et les officiers étaient également membres de la police de sûreté et des services de sécurité. Ces unités étaient directement subordonnées à l'Office central de la sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt ou RSHA) à Berlin et devaient opérer à l'échelle régionale, en coordination avec les hauts dirigeants de la…
Les Einsatzgruppen (détachements, groupes d'intervention) sont des unités spéciales de la Police de sécurité et de la SD (services SS de renseignement) positionnées derrière l'armée allemande au fur et à mesure que celle-ci envahit l'Europe. Souvent qualifiées d'« escadrons mobiles d'exécution », on les connaît surtout pour leur rôle dans la « Shoah par balles », le meurtre systématique de Juifs lors d'opérations d'exécutions de masse sur le territoire soviétique.
Les Einsatzgruppen (unités mobiles d'extermination) étaient des escadrons de SS et de policiers allemands. Pendant l'invasion de l'Union soviétique en juin 1941, ils suivirent l'armée allemande qui s'avançait profondément en territoire soviétique. En s'appuyant souvent sur des civils et sur la police locale, les Einsatzgruppen procédèrent à des opérations d'extermination de masse. Parmi leurs victimes, on compte des Juifs, des Tsiganes, des fonctionnaires de l'Etat soviétiques et des dirigeants…
Les enfants furent particulièrement vulnérables pendant la Shoah. Les nazis préconisaient de tuer les enfants des groupes qu'ils considéraient “indésirables” ou “dangereux” dans leur logique idéologique de “lutte des races” ou comme mesure de sécurité préventive. Les Allemands et leurs collaborateurs tuèrent des enfants pour des raisons idéologiques et en représailles à des attaques partisanes réelles ou prétendues. Les enfants pendant la Shoah - Photographie Les Allemands et…
Les enfants furent particulièrement vulnérables pendant la Shoah. Les Allemands et leurs collaborateurs tuèrent au moins 1,5 millions d'enfants, dont plus d'un million d'enfants juifs, des dizaines de milliers d'enfants tsiganes, polonais et d'Union soviétique occupée ainsi que des enfants allemands handicapés physiques et mentaux. Dans les ghettos, les enfants juifs mouraient de faim, de froid ainsi que de manque de soins. Parce que les enfants étaient généralement trop jeunes pour être soumis…
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