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Les meurtres de masse commis par l’Allemagne nazie ont été d’une ampleur sans précédent. Les Nazis, leurs alliés et collaborateurs ont exterminé six millions de Juifs, un génocide systématique et cautionné par l’État que l’on nomme Shoah ou Holocauste. Ils ont également commis d’autres atrocités de masse, persécutant et assassinant des millions de personnes non juives tout au long de la Seconde Guerre mondiale.
À l’arrivée au pouvoir des Nazis en 1933, plusieurs milliers de Noirs vivent en Allemagne. Considérés comme racialement inférieurs, ils sont harcelés et persécutés par le nouveau régime. Bien qu’il n’ait pas existé de programme systématique et centralisé visant à les exterminer, nombre d’entre eux seront emprisonnés, stérilisés de force, et tués par les Nazis.
De mai 1942 à octobre 1943, les Allemands gèrent le camp d’éducation par le travail de Syrets, un site clé de la terreur nazie situé près de Kiev, dans l’Ukraine soviétique occupée. Ils obligeront ses prisonniers à participer aux efforts nazis de destruction des preuves de la Shoah.
Avraham Tory (1909–2002) est secrétaire du Conseil juif, connu sous le nom d’Ältestenrat, dans le ghetto de Kovno (Kaunas), en Lituanie. Chaque jour dès l’invasion allemande et jusqu’à la destruction du ghetto, il écrit son journal, convaincu de l’importance de consigner ce qui s’y est passé. Il y assure également la gestion des archives secrètes.
À l’automne 1940, les autorités allemandes établissent un ghetto à Varsovie, la plus grande ville de Pologne et celle où vit la plus importante population juive. Elles y entassent près de 30 % de ses habitants dans 2,4 % de sa surface.
Les dirigeants nazis cherchent à contrôler l’Allemagne non seulement sur le plan politique, mais aussi culturel. Des restrictions sur les œuvres d’art pouvant être produites, exposées et vendues sont imposées. En 1937, le ministre de la Propagande nazie Joseph Goebbels prévoit de présenter au public les formes artistiques que le régime juge inacceptables. Il organise alors la confiscation et l’exposition de pièces dites « dégénérées ».
Confinés dans le ghetto de Kovno, plusieurs artistes dessinent ou peignent des portraits et des paysages. Parfois, on les force même à faire des copies de certains chefs-d’œuvre au profit du personnel en poste à Kovno ou de leurs surveillants allemands. Ces artistes tentent également de capturer secrètement des scènes de violence et de déportations. Parmi eux se trouve Esther Lurie.
George Kadish (1910–1997) documente secrètement le quotidien du ghetto de Kovno, en Lituanie. Son œuvre constitue l’un des témoignages photographiques les plus significatifs de la vie du ghetto durant la Shoah.
Médecin et auteur reconnu, Janusz Korczak dirige un orphelinat juif à Varsovie de 1911 à 1942. Son personnel et lui ne quitteront jamais les enfants, même lorsque les autorités allemandes les déportent à Treblinka où ils périrent tous en août 1942.
Avant la Seconde Guerre mondiale Emanuel Ringelblum naquit le 21 novembre 1900 dans la ville de Buczacz, ville alors dans le giron de l’Empire austro-hongrois (puis partie de la Pologne dans l’entre-deux-guerre et aujourd’hui Buczacz, Boutchach ou Butčač en Ukraine). Il obtint son doctorat en histoire à l’Université de Varsovie en 1927. C’est là qu’il rencontra son épouse, Yehudis Herman. Ils eurent un fils nommé Uri en 1930. Très jeune, Emanuel Ringelblum adhéra au parti politique…
Lancée à l'aube du 3 novembre 1943, l'opération « Fête des moissons » (Aktion Erntefest) entraîne la mort d'environ 42 000 Juifs.
Pour mener à bien le meurtre de masse des Juifs d'Europe, la SS met en place des centres de mise à mort dédiés exclusivement ou principalement à l'anéantissement d'êtres humains dans des chambres à gaz. Parmi eux figure Treblinka, l'un des trois sites associés à l'Opération Reinhard. Ce plan élaboré par la SS vise à assassiner près de deux millions de Juifs vivant sur le territoire administré par l'Allemagne en Pologne occupée que l'on appelle le gouvernement général.
Pour mener à bien le meurtre de masse des Juifs d'Europe, la SS met en place des centres de mise à mort dédiés exclusivement ou principalement à l'anéantissement d'êtres humains dans des chambres à gaz. Parmi eux figure Sobibor, l'un des trois sites associés à l'Opération Reinhard. Ce plan élaboré par la SS vise à assassiner près de deux millions de Juifs vivant sur le territoire administré par l'Allemagne en Pologne occupée que l'on appelle le gouvernement général.
Adolf Hitler est le leader incontesté du parti ouvrier allemand national-socialiste, dit Parti nazi, dès 1921. En 1923, il est arrêté et incarcéré pour avoir tenté de renverser le gouvernement allemand. Son procès lui apporte la gloire et des disciples. Il utilise son séjour en prison pour consigner ses idées politiques dans un livre, Mein Kampf (Mon combat). Parmi ses objectifs idéologiques, on trouve l’expansion territoriale, la consolidation d’un État racialement pur et l’élimination…
Le terme aryen a une longue histoire. À l’origine, il est utilisé pour désigner des groupes de personnes qui parlaient diverses langues apparentées, y compris la plupart des langues européennes et plusieurs langues asiatiques. Avec le temps, cependant, le mot prend des significations nouvelles et différentes. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, des chercheurs, entre autres, transforment les Aryens en une « race » mythique qu’ils prétendent supérieure aux autres. En Allemagne,…
Le Parti nazi a essayé d’étendre son influence sur tous les aspects de la société allemande. Les Jeunesses hitlériennes et la Ligue des jeunes filles allemandes deviennent des groupes de jeunes conçus pour initier les enfants et les adolescents à l’idéologie et à la politique nazies. Ils préparent également les jeunes Allemands à la guerre.
Cette chronologie répertorie quelques événements clés dans l’évolution du négationnisme.
Mein Kampf (Mon combat) d’Adolf Hitler est le texte nazi le plus connu et le plus populaire jamais publié.
Après la Seconde Guerre mondiale, des tribunaux internationaux, nationaux et militaires conduisent les procès de dizaines de milliers de criminels de guerre. Les efforts pour traduire en justice les auteurs des crimes de l’ère nazie se poursuivent au XXIe siècle. Si malheureusement, la plupart d'entre eux n’ont jamais été jugés ou punis, il n'en reste pas moins que les procès d’après-guerre créent d’importants précédents juridiques. Aujourd’hui, des tribunaux internationaux et…
Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés, qui ont remporté la victoire, prennent une décision sans précédent : ils créent un tribunal militaire international (TMI) pour que les dirigeants allemands soient tenus responsables de toute violation du droit international. Le tribunal de Nuremberg pose ainsi les bases d’un nouveau système de responsabilisation et de droit pénal international qui se développe aujourd’hui encore.
Les croyances et les idées raciales nazies définissaient la vie quotidienne et la politique de l’Allemagne dans tous leurs aspects. On y adopta notamment la notion erronée que les Juifs formaient une race distincte et inférieure. Ces notions prirent le nom d’antisémitisme racial. L’ensemble du credo nazi sur la notion de race est parfois appelé « racisme nazi » ou « idéologie raciale nazie ». Comme d’autres formes de racisme, il se base sur des préjugés et des…
La crise des réfugiés actuelle est le résultat de conflits impliquant des atrocités de masse et des violations des droits humains. Même si les protections internationales mises en place pour les réfugiés après la Seconde Guerre mondiale ont établi le fait que leur situation relevait de la responsabilité de la communauté internationale, nombre de pays dans le monde entier ont encore un long chemin à parcourir pour remplir leurs obligations.
Nombre de ceux qui fuient les persécutions au cours des années 1930 et 1940 voient leurs efforts entravés par les quotas restrictifs imposés par les États-Unis et les démarches complexes et rigoureuses pour obtenir un visa. L’opinion publique américaine n’étant pas favorable à une augmentation de l’immigration, la pression pour faire évoluer les politiques migratoires est quasi inexistante. Celles-ci donnent la priorité aux questions d’économie et de sécurité nationale.
En moins d’une décennie, les nazis radicalisent la police allemande de l’ordre pour en faire une institution militarisée et meurtrière. Ses policiers sont impliqués dans de nombreux aspects de la Shoah. Ils gardent les ghettos, facilitent les déportations, chassent les Juifs qui se cachent, et perpètrent des massacres de Juifs et d’autres victimes. La Police de l’ordre joue un rôle important dans le génocide des Juifs d’Europe, sa rapidité et sa brutalité.
Fin septembre 1941, des unités de la SS et de la police allemande ainsi que des forces auxiliaires commettent l’un des plus grands massacres de la Seconde Guerre mondiale. Il a lieu dans un ravin du nom de Babi Yar (ou Babyn Yar) aux abords de la capitale ukrainienne, Kiev.
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