Extrait des lois raciales de Nuremberg (la loi sur la citoyenneté du Reich et la loi de protection du sang allemand et de l'honneur allemand). Allemagne, 15 septembre 1935.
Voir le documentSchéma représentant les lois de Nuremberg. Les silhouettes représentent les Allemands, les juifs et les « Mischlinge ». Allemagne, 1935.
Voir le documentReproduction de la première page d'un ajout à la loi sur la citoyenneté du Reich du 15 septembre 1935. Il s'agit du premier des 13 ajouts à la législation originale, publiés de novembre 1935 à juillet 1943 dans le but de faire appliquer la loi sur la citoyenneté du Reich.
Voir le documentTableau portant l'inscription : « Die Nürnberger Gesetze. » [Les Lois raciales de Nuremberg]. Il comprend des colonnes expliquant les "Deutschbluetiger" [Sang allemand], "Mischling 2. Grades" [Métis au second degré], "Mischling 1. Grades" [Métis au premier degré], et "Jude" [juif].
Voir le documentAffiche eugéniste intitulée « Les lois de Nuremberg sur la protection du sang et de l'honneur allemands." L'illustration montre une carte stylisée représentant les frontières de l'Allemagne centrale ainsi qu'un schéma des degrés de mariage interdits entre aryens et non-aryens et le texte de la loi sur la protection du sang allemand. Le texte en allemand en bas de l'affiche signifie : « Le maintien de la pureté du sang garantie la survie du peuple allemand. »
Voir le document33e affiche de propagande nazie sur une présentation pédagogique pour les Jeunesses Hitlériennes intitulée « L'Allemagne vainc les Juifs ». On peut lire en allemand : "Zum Schutze des deutschen Blutes vor fremdrassiger Vermischung erliess der Führer die." Traduction : « Pour protéger le sang allemand contre le mélange avec des races étrangères, le Führer créa les lois de Nuremberg."
Voir le documentCette image montre une affiche de 1935 du journal antisémite Der Stürmer qui vient justifier l'interdiction des relations « interraciales » entre Juifs et non-Juifs, conformément aux lois raciales de Nuremberg.
Nombreux sont les Allemands qui signalent des soupçons de « crime » pour relations interraciales à la police. Celle-ci a besoin du public, qui représente ses « yeux et ses oreilles », sur cette question et bien d'autres. Les informateurs sont motivés par des convictions politiques, des préjugés individuels, la volonté de régler de petites querelles de personnes, ou le désir d'être un « bon citoyen ».
« Tout le monde, Absolument tout le monde tremble de peur », écrit le professeur juif Victor Klemperer dans son journal en août 1933, « Plus aucune lettre, plus aucune conversation téléphonique, pas un mot dans la rue ne sont à l'abri des dénonciations. Chacun redoute en l'autre le traître et le mouchard. » (Mes Soldats de papier, published by Seuil in 2000, entry of Saturday, August 19, 1933, p.62, translation by Ghislain Riccardi)
On peut lire sur l'affiche : « Honte raciale. Depuis 1923, Julius Streicher éclaire le public sur la honte raciale. En 1935, le Führer déclare la honte de la race un acte criminel, passible d'emprisonnement. Néanmoins, des milliers de crimes raciaux continuent à être perpétrés en Allemagne par des Juifs. Qu'est-ce que la Pollution raciale ? Pourquoi le Führer a-t-il décrété les Lois de Nuremberg ? Pourquoi le Juif incite-t-il la femme allemande à la honte raciale, systématiquement et à grande échelle? Quelles sont les conséquences de la honte raciale pour la femme allemande et la jeune fille allemande ? Quelles sont les conséquences de la honte raciale pour la Nation allemande ? Nouveau numéro spécial du Stürmer. »
Voir le documentFritz Glueckstein (à gauche) lors d'un pique-nique avec sa famille à Berlin, Allemagne, 1932. Le père de Fritz était juif (il assistait aux services religieux dans une synagogue libérale) et sa mère était chrétienne. Selon les lois de Nuremberg de 1935, Fritz aurait dû être classé comme « race mixte » (Mischling), mais puisque son père faisait partie de la communauté religieuse juive, il fut classé comme juif.
Voir le documentDeux petites filles juives (les cousines Margot et Lotte Cassel) prêtes pour leur premier jour d'école à Breslau, Allemagne, vers 1937. Ces cônes traditionnels pour les enfants allemands étaient remplis de petits cadeaux pour fêter la rentrée scolaire. Saul, le père de Margot, travaillait dans le grand magasin Teitz jusqu'à son licenciement après la promulgation des lois de Nuremberg.
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