<< Précédent | Affichage des résultats 1651-1675 sur 3545 pour "" | Suivant >>
La volonté d'agrandir le territoire allemand L'invasion de l'Union soviétique fut motivée par la volonté allemande d'acquérir de l'"espace vital" (Lebensraum) que le peuple allemand pourrait coloniser, aux dépens des peuples russe, biélorusse, ukrainien et baltes. Cet objectif fut défini par Hitler et les autres dirigeants nazis à la fois en termes raciaux et idéologiques. La conquête de l'"espace vital" signifiait non seulement la domination raciale allemande des peuples conquis mais…
En 1929-1930, avant le début de la Grande dépression en Allemagne, le Parti national socialiste des travailleurs allemands (ou Parti nazi) n'était qu'une petite formation située à l’extrême-droite de l’éventail politique allemand. Aux élections du Reichstag (Parlement) du 2 mai 1928, il ne remporta que 2,6% des voix, soit un déclin relatif par rapport au score de 1924, 3% des votes. Ces élections portèrent au pouvoir une « grande coalition » réunissant le parti social-démocrate, le…
Formée en 1918, l'union yougoslave comprenait la Slovénie (les anciennes provinces autrichiennes de Carniola et Krain) au nord-ouest, la Croatie (autrefois terres de la couronne hongroise), la Serbie (avec la Voïvodine qui avait aussi été hongroise et qui couvrait la Backa, la Baranja et le Banat serbe), les anciennes provinces turques de Bosnie-Herzégovine et de Macédoine, le royaume du Monténégro et ses montagnes, autrefois indépendant, et les anciennes provinces turques du Kosovo et de…
Appelé parfois « la haine la plus longue », l'antisémitisme persiste sous différentes formes depuis plus de deux mille ans. L'antisémitisme racial des Nazis (national-socialisme) a élevé la haine envers les Juifs jusqu'au génocide, même si l'Holocauste a commencé avec des mots et des idées : stéréotypes, caricatures sinistres et extension progressive de l'hostilité. Au cours du premier millénaire de notre ère, des chefs de file Chrétiens (catholiques) européens développèrent et…
Pendant le dernier quart du 19e siècle, les progrès technologiques et le développement des connaissances scientifiques (notamment dans les domaines de la biologie humaine, la psychologie, la génétique et l'évolution) permirent aux intellectuels et aux politiciens d'instaurer une perception raciste des Juifs. Celle-ci se forma dans le cadre d'une vue plus large du monde basée sur les notions d'« inégalité » des « races » et d'une supposée « supériorité » de la « race blanche ». La…
Dans le contexte de la dépression des années 30, exploitant non seulement une imagerie raciste mais également une imagerie sociale, économique et religieuse, le parti nazi gagna en popularité. Après avoir pris le pouvoir, il acquit sa légitimité en désignant notamment les « Juifs » comme la cause de divers problèmes politiques, sociaux, économiques et éthiques auxquels se voyait confronté le peuple allemand. Inspirés par les théories d'Adolf Hitler de lutte raciale et par l'« intention…
Affiche intitulée « Races du monde I/L'Europe et ses zones frontalières ».
Affiche incitant les jeunes Allemands à rejoindre le Landdienst [service agricole]. Légende : « Volontaires, au front ! Les jeunes au service agricole des Jeunesses hitlériennes »
Esquisse dans le cahier de dessin de Donald Coster qu'on lui a présenté pendant une inspection au camp d'internement de Djelfa. La page est intitulée « Tous les chemins ne mènent pas à Rome ». Djelfa, Algérie, vers 1941.
Esquisse dans le cahier de dessin de Donald Coster qu'on lui a présenté pendant une inspection au camp d'internement de Djelfa. La page est intitulée « Voyage de Gulliver à Djelfa ». Djelfa, Algérie, vers 1942.
Brassard blanc avec étoile de David brodée en bleu, porté par Dina Offman de 1939 à 1941 pendant qu'elle habitait le ghetto de Stopnica, en Pologne.
Brassard blanc avec étoile de David brodée en bleu, porté par Dina Offman de 1939 à 1941 pendant qu'elle habitait le ghetto de Stopnica, en Pologne.
Cette machine à coudre Singer fut utilisée par des cordonniers dans le ghetto de Lodz, en Pologne. Dès mai 1940, les Allemands commencèrent à installer des usines dans le ghetto et à utiliser les résidents juifs pour le travail forcé. En août 1942, il y avait près de 100 usines dans le ghetto. Les principales usines fabriquaient des produits textiles, en particulier des uniformes pour l'armée allemande.
Ce sac à dos fauve fut utilisé par Ruth Berkowitz pour transporter ses affaires lors de sa fuite de Varsovie par la Lituanie et l'Union Soviétique jusqu'au Japon. L'essentiel de ses affaires lui fut confisqué par les nazis et par les Soviétiques au cours du voyage. [Exposition spéciale USHMM : Vol et Sauvetage.]
Les survivants des camps manquaient des objets même les plus élémentaires, comme par exemple des chaussures. La Croix Rouge donna ces bottes de l'Armée de terre américaine à Jacob Polak en juin ou juillet 1945 après son rapatriement aux Pays Bas.
Paire de chandeliers achetés en Pologne et utilisés tous les vendredis soir pendant l'observance du sabbat juif. Des réfugiés juifs polonais fuyant l'invasion allemande de la Pologne en 1939 emportèrent avec eux ces chandeliers jusqu'à Vilnius.
Valise utilisée (vers 1939) par un réfugié juif fuyant l'Europe occupée par les nazis pour le Japon. Cette valise est recouverte des étiquettes apposées pendant les différentes escales de ce voyage, dont une étiquette d'un hôtel à Moscou (coin supérieur gauche) et une étiquette de la Ligne NYK (en haut au milieu), et six étiquettes d'hôtels à travers le Japon. [Exposition spéciale USHMM : Vol et Sauvetage.]
Zofia Burowska (Chorowicz) fit don de cette poupée, qui date des années 1930, au Musée américain du mémorial de la Shoah. Les parents de Zofia lui avaient offert cette poupée avant la guerre, et elle l'emmena avec elle dans les ghettos de Wolbrum et de Cracovie, en Pologne. La poupée et quelques autres biens de sa famille furent confiées à des amis non juifs pour plus de sécurité. Zofia fut déportée dans un camp de travail forcé pour Juifs près de Cracovie, dans le camp de Skarzysko-Kamienna…
Abraham Lewent, qui fut envoyé du ghetto de Varsovie à Majdanek, puis transféré dans différents camps de concentration en Allemagne, porta cette veste qui faisait partie de son uniforme à son arrivée au camp de concentration de Buchenwald en 1944.
Veste à bandes bleues et grises du camp de concentration de Flossenbuerg. La lettre "P" sur l'avant de la veste indique que cette veste fut portée par un prisonnier polonais, non juif. "P" est l'initiale du mot allemand signifiant "Polonais". Cette veste fut donnée au Musée américain du mémorial de la Shoah par le prisonnier qui la porta, Julian Noga.
Après avoir été déporté de Theresienstadt au camp de concentration d'Auschwitz en 1942, Karel Bruml porta cette casquette de travailleur forcé dans l'atelier de caoutchouc synthétique Buna, situé dans la section Buna-Monowitz du camp.
Hana Müller modifia cette jupe qui lui fut donnée au camp de concentration d'Auschwitz en 1944 en utilisant l'ourlet pour faire des poches.
Yona Dickmann a fabriqué ce couteau pliant à partir d'un morceau d'aluminium et d'un morceau de scie après son transfert par les SS d'Auschwitz à un centre de travail forcé dans une usine d'avions de Fribourg, en Allemagne, en novembre 1944. Elle utilisa ce couteau pour faire durer sa ration quotidienne de pain en la coupant en deux.
Cette photo montre les quelque 190 blocs de granite donnés au Musée américain du mémorial de la Shoah, le Mémorial public de Mauthausen en Autriche. Les nazis avaient créé le camp de concentration de Mauthausen en 1938, près d'une carrière de pierre abandonnée. Les prisonniers étaient contraints de transporter ces blocs de granite en escaladant plus de 180 marches. Les petits blocs pesaient chacun entre 30 et 45 livres (15 et 23 kilogrammes environ). Les blocs les plus grands pesaient chacun…
Ce moulage d'une porte de chambre à gaz du centre d'extermination de Majdanek, près de Lublin, en Pologne, fut commandé par le Musée américain du mémorial de la Shoah. Majdanek fonctionnait comme camp de concentration, camp de travail forcé, et centre d'extermination. Chaque chambre à gaz de Majdanek était équipée d'une porte métallique étanche, et était verrouillée avant que le gaz ne fût introduit dans la chambre. Les gardes SS pouvaient observer le processus d'extermination par les judas…
We would like to thank Crown Family Philanthropies, Abe and Ida Cooper Foundation, the Claims Conference, EVZ, and BMF for supporting the ongoing work to create content and resources for the Holocaust Encyclopedia. View the list of donor acknowledgement.