En Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Afrique-Occidentale Française, les autorités collaborationnistes de Vichy établissent tout un réseau de camps : camps de travail, d'internement, et pénitentiaires. Y sont détenus des réfugiés européens juifs et non juifs, ceux qui vivaient dans l'Afrique française avant 1940, ceux qui ont été déportés pour travaux forcés dans le Sahara, des prisonniers de guerre alliés et des civils. Ces photographies montrent les camps de travail forcé d'Im-Fout, au Maroc, et de Djelfa, en Algérie.
Sami Dorra au travail sur un barrage dans le camp de travail d'Im-Fout, situé à moins de cent kilomètres au sud-ouest de Casablanca. Un groupe d'ouvriers étrangers y vivaient. Im-Fout, Maroc, 1941-42.
Voir le documentVue d'un barrage que des travailleurs forcés du camp d'Im-Fout, au Maroc, sont en train de construire. Photographie prise en 1941-1942.
Voir le documentUn ouvrier non identifié marche le long des rails au camp de travail d'Im-Fout, au Maroc. Les conditions de vie étaient pénibles dans le camp et beaucoup de travailleurs y attrapaient le typhus. Im-Fout, Maroc, 1941-42.
Voir le documentPortrait en plan rapproché de deux prisonniers dans le camp de travail d'Im-Fout, situé à moins de cent kilomètres au sud-ouest de Casablanca. Quelques ouvriers étrangers y vivaient, dont beaucoup tombaient malades en raison des conditions de vie médiocres. Im-Fout, Maroc, 1941-42.
Voir le documentUn prisonnier juif-allemand du nom de Rosenthal pousse un wagonnet dans la carrière de pierre du camp de travail d'Im-Fout, au Maroc. Quelques ouvriers étrangers y vivaient, dont beaucoup tombaient malades en raison des conditions de vie médiocres. Im-Fout, Maroc, 1941-42.
Voir le documentEsquisse dans le cahier de dessin de Donald Coster qu'on lui a présenté pendant une inspection au camp d'internement de Djelfa. La page est intitulée « Voyage de Gulliver à Djelfa ». Djelfa, Algérie, vers 1942.
Voir le documentEsquisse dans le cahier de dessin de Donald Coster qu'on lui a présenté pendant une inspection au camp d'internement de Djelfa. La page est intitulée « Tous les chemins ne mènent pas à Rome ». Djelfa, Algérie, vers 1941.
Voir le documentSauf-conduit délivré à Hans Landesberg au camp d'internement de Djelfa, lui permettant de se rendre à Alger. Djelfa, Algérie, 26 janvier 1943. Hans est né à Vienne (Autriche) et a étudié la médecine. Après avoir obtenu son diplôme, il est parti à Paris où il a rejoint un bataillon de la Brigade internationale qui allait combattre dans la guerre civile espagnole. Il est revenu en France en février 1939, mais a été immédiatement interné à Argelès puis à Gurs. Quelque temps après la reddition française auprès de l'Allemagne nazie en juin 1940, Hans et d'autres prisonniers politiques ont été transportés à la citadelle de Mont-Louis, près d'Andorre. Il a ensuite été déporté par cargo vers Oran, en Algérie. De là, il a d'abord été envoyé à Alger, puis, en 1941, a atteint Djelfa, un camp d'internement où les prisonniers logeaient dans des tentes. Il a fini par recevoir son sauf-conduit après avoir écrit aux autorités qu'il avait entamé des démarches en 1939 pour obtenir un visa d'immigration vers les États-Unis.
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