Rémy est né de parents catholiques dans une petite ville française. En 1913, après avoir étudié le droit à l’Université de Paris, il rejoignit la maison d’édition Tallandier à Paris. Pendant la Première Guerre Mondiale, il servit dans l’armée française et fut blessé à cinq reprises. Après la guerre, il retrouva son travail chez Tallandier et, en 1919, il épousa Germaine Tallandier, la fille du propriétaire de la maison d’édition. Ils eurent cinq enfants qu’ils élevèrent en fervents catholiques.
1933-39 : En 1935, Rémy devint maire d’Avon, une petite ville à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris. Rémy était fier de sa ville, célèbre pour son palais royal et la forêt de Fontainebleau toute proche. Fervent patriote, il se méfia de l’Allemagne après l'arrivée d'Hitler au pouvoir.
1940-44 : En juin 1940, les Allemands vainquirent les Français et, le 16, ils occupèrent Avon. Rémy était déterminé à rester maire et participa activement à un groupe de résistance appelé « Velite Thermopyles ». Il apporta une aide financière aux écrivains, juifs entre autres, qui ne pouvaient plus publier leurs œuvres. Il hébergea des Juifs alsaciens en Dordogne, où il possédait une maison. Utilisant son poste de maire pour protéger les Juifs et les autres fugitifs, il leur fournissait de faux papiers et les aidait à partir vers le sud, dans la zone libre de la France, ou à les cacher en lieu sûr.
Le 4 mai 1944, Rémy fut arrêté à Avon par la Gestapo alors qu’il revenait d’un déplacement d’affaires à Paris. Il mourut au camp de concentration de Neuengamme le 15 mars 1945.
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