<< Précédent | Affichage des résultats 251-300 sur 3528 pour "" | Suivant >>
La Commission d’aide aux Juifs (nom de code « Żegota ») est une organisation clandestine formée de Polonais et de Juifs. Elle exerce ses activités en Pologne occupée par l’Allemagne du 4 décembre 1942 à janvier 1945, avec le soutien du gouvernement polonais en exil. Son principal objectif consiste à coordonner des opérations de sauvetage des Juifs, alors persécutés et exécutés par les Nazis. Ses membres travaillent clandestinement, risquant souvent leur vie, celle de leur famille et de…
L’Allemagne nazie dirige l’extermination massive des Juifs d’Europe de l’Est et en est l’instigatrice principale. Néanmoins, chacun de ses alliés, puissances de l’Axe (Italie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Slovaquie et Croatie) participe aussi à des degrés divers à la Shoah. Quant au Japon, il n’y prend pas part. Certains Juifs européens se réfugient même dans des territoires qu’il contrôle.
Les trois principaux partenaires de l’Alliance de l’Axe sont l’Allemagne, l’Italie et le Japon. Ces trois pays reconnaissent la domination de l’Allemagne et de l’Italie en Europe continentale, et celle du Japon à l'est de l'Asie. Cinq autres États européens rejoignent l’Axe au cours de la Seconde Guerre mondiale. Tous participent à des degrés divers à la persécution et à l’assassinat des Juifs pendant la Shoah.
Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés, qui ont remporté la victoire, prennent une décision sans précédent : ils créent un tribunal militaire international (TMI) pour que les dirigeants allemands soient tenus responsables de toute violation du droit international. Le tribunal de Nuremberg pose ainsi les bases d’un nouveau système de responsabilisation et de droit pénal international qui se développe aujourd’hui encore.
Les croyances et les idées raciales nazies définissaient la vie quotidienne et la politique de l’Allemagne dans tous leurs aspects. On y adopta notamment la notion erronée que les Juifs formaient une race distincte et inférieure. Ces notions prirent le nom d’antisémitisme racial. L’ensemble du credo nazi sur la notion de race est parfois appelé « racisme nazi » ou « idéologie raciale nazie ». Comme d’autres formes de racisme, il se base sur des préjugés et des…
La crise des réfugiés actuelle est le résultat de conflits impliquant des atrocités de masse et des violations des droits humains. Même si les protections internationales mises en place pour les réfugiés après la Seconde Guerre mondiale ont établi le fait que leur situation relevait de la responsabilité de la communauté internationale, nombre de pays dans le monde entier ont encore un long chemin à parcourir pour remplir leurs obligations.
Nombre de ceux qui fuient les persécutions au cours des années 1930 et 1940 voient leurs efforts entravés par les quotas restrictifs imposés par les États-Unis et les démarches complexes et rigoureuses pour obtenir un visa. L’opinion publique américaine n’étant pas favorable à une augmentation de l’immigration, la pression pour faire évoluer les politiques migratoires est quasi inexistante. Celles-ci donnent la priorité aux questions d’économie et de sécurité nationale.
Le 25 mai 1939, l'artiste Moritz Schoenberger envoya ce "radiogramme" (télégramme envoyé par radio) du paquebot "St. Louis" pendant le voyage de Hambourg, en Allemagne, vers La Havane, à Cuba. Lors de ce voyage, le "St. Louis" transporta plus de 900 réfugiés juifs qui fuyaient les persécutions nazies. Le télégramme dit, en partie, "Remis et revigoré physiquement et moralement, devrais atteindre La Havane samedi. Argent reçu. Merci beaucoup. Bises. Papa." L'optimisme de Schoenberger s'avéra…
Article du San Francisco Chronicle intitulé "La tragédie des réfugiés" . Cet article se basa sur une interview de Moses Beckelman, membre du Comité de distribution conjoint juif américain, qui était une organisation d'aide. Cet article traitait de la surpopulation des réfugiés polonais et lituaniens bloqués à Shanghai, Kobe (Japon) et Lisbonne (Portugal), qui étaient des étapes du voyage vers l'Amérique du Nord et du Sud. La cause principale de cette impasse était le manque de visas de…
Les autorités de Berlin, en Allemagne, envoyèrent cet avis à Barbara Wohlfahrt, l'informant de l'exécution de son mari Gregor dans la matinée du 7 décembre 1939. Bien qu'il fût physiquement inapte au service dans les forces armées, les Nazis jugèrent Wohlfahrt pour son opposition religieuse au service militaire. En tant que Témoin de Jéhovah, Wohlfahrt estimait que le service militaire violait le commandement biblique qui interdit de tuer. Le 8 novembre 1939, une cour martiale condamna Wohlfahrt…
Les autorités de police allemande délivrèrent ce passeport à Erna "Sara" Schlesinger le 8 juillet 1939, à Berlin. La première page de ce passeport est une illustration des lois allemandes qui facilitaient l'identification des Juifs en Allemagne. A partir de 1938, la législation allemande exigea que toute femme juive utilisât le second prénom "Sara" sur tous les documents officiels. Les hommes juifs devaient quant à eux ajouter le prénom "Israel". La lettre "J" (initiale de "Jude", le mot…
Passeport allemand délivré à Alice Mayer le 24 février 1939, à Bingen, en Allemagne. La fille de Mayer, Ellen, était également portée sur le passeport. Les noms de la mère comme de la fille incluent le second prénom "Sara". L'ajout de ce second prénom fut rendu obligatoire par une loi du 17 août 1938. Dès lors, toutes les femmes juives d'Allemagne durent ajouter le second prénom "Sara" sur tous les documents officiels. Les hommes juifs devaient quant à eux ajouter le prénom "Israel". Cela…
Simone Weil obtint ce diplôme, qui l'autorisait à enseigner dans les jardins d'enfants en France, à l'Ecole du travail social de Strasbourg en 1940. Weil prit une fausse identité à la fin de 1943 pour faciliter ses activités de résistance en tant que membre de l'organisation d'aide et de secours, l'Oeuvre de Secours aux Enfants ( OSE). Parmi les papiers utilisés à l'appui de la nouvelle identité de Weil, se trouvait une version contrefaite de ce diplôme portant le nom de "Simone Werlin".
Simone Weil utilisa ce faux diplôme et d'autres faux papiers à l'appui d'une nouvelle identité qu'elle prit fin 1943. Avec le nom de Simone Werlin, elle pouvait échapper aux arrestations et changer de résidence pour faciliter son travail de secours aux enfants juifs, en tant que membre de l'organisation d'aide et de secours, l'Oeuvre de Secours aux Enfants ( OSE). Weil avait obtenu ce diplôme, qui lui donnait les qualifications nécessaires pour enseigner dans les jardins d'enfants en France, à…
Simone Weil conservait cette carte d'identité vierge avec sa photo pour le cas où sa couverture "Simone Werlin" aurait été dévoilée, et si elle avait eu besoin de se forger une nouvelle fausse identité. Des travailleurs de la résistance et des employés gouvernementaux sympathisants lui fournirent les cachets et signatures nécessaires. Certains faux documents ont aidé Weil dans son travail de secours aux enfants juifs en tant que membre de l'organisation d'aide et de secours, l'Oeuvre de Secours…
Après avoir adopté une nouvelle identité à la fin 1943, Simone Weil falsifia sa carte d'étudiante de l'année 1938-1939 pour qu'elle porte son nouveau nom, Simone Werlin. Cette carte confirmait son inscription à l'Ecole du travail social de Strasbourg. A l'aide de documents faux et falsifiés, Weil a pu déménager à Châteauroux, en France, et monter une opération de secours aux enfants juifs en tant que membre de l'organisation d'aide et de secours, l'Oeuvre de Secours aux Enfants ( OSE).
Plan du paquebot à deux hélices "St. Louis", avec les numéros des cabines et des chambres. En 1939, ce paquebot allemand transporta près de 1.000 réfugiés juifs qui cherchaient un refuge temporaire à Cuba. Il fut contraint de rentrer en Europe après le refus de Cuba et des Etats-Unis de laisser entrer les réfugiés.
La plupart des réfugiés juifs polonais restèrent au Japon beaucoup plus longtemps que ne les y autorisait leur visa de transit de 10 jours. Beaucoup craignaient le jour où les autorités japonaises n'accepteraient plus de prolonger leur séjour avec des permis tel que celui reproduit ici. [Exposition spéciale USHMM : Vol et Sauvetage.]
We would like to thank Crown Family Philanthropies and the Abe and Ida Cooper Foundation for supporting the ongoing work to create content and resources for the Holocaust Encyclopedia. View the list of all donors.