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La Lettonie, l'un des trois pays baltes, se situe entre l'Estonie, au nord, et la Lituanie, au sud. Elle fut une république indépendante de la fin de la Première Guerre mondiale à 1940. En 1935, 94 000 Juifs y vivaient, soit 5% de la population, avec la moitié d'entre eux environ dans la capitale, Riga. Les Juifs lettons étaient présents dans toutes les classes sociales. Il existait un important réseau d'écoles juives, plus de 100 établissements au total. L'Union soviétique occupa la Lettonie en…
La Lituanie est le plus méridional des pays baltes. Les Juifs de Lituanie possédaient une culture riche, qui leur était propre, et parlaient un dialecte particulier du yiddish. La communauté juive lituanienne joua un rôle important dans de nombreux mouvements idéologiques juifs, y compris dans le mouvement ouvrier juif, le sionisme et la pensée religieuse rationnelle. Avant la Seconde Guerre mondiale, les Juifs de Lituanie étaient 160 000 et représentaient 7% environ de la population du pays. La…
La Conférence de Wannsee se tint à Berlin, le 20 janvier 1942, afin de coordonner la mise en oeuvre de la "Solution finale" de la question juive. À Wannsee, les SS estimèrent que la "Solution finale" — qui était déjà en cours — concernerait 11 millions de Juifs européens ; "les planificateurs nazis prévoyant d'y inclure les Juifs vivant dans les pays neutres ou non-occupés comme l'Irlande, la Suède, la Turquie et la Grande-Bretagne. Le réseau ferroviaire européen joua un rôle crucial…
Quand les Allemands occupèrent le centre et le nord de l'Italie au début de septembre 1943, Rome comptait environ 12 000 Juifs. Ceux-ci faisaient désormais partie de la « solution finale ».Le commandant de la Police de sûreté allemande (Sipo) et des Services de sécurité (SD) à Rome exigea des Juifs qui y vivaient une rançon d'environ 50 kilos d'or en contrepartie de leur sécurité, qu'ils payèrent en septembre 1943. Malgré cela, les Allemands continuèrent à planifier leur déportation. Ils…
L'Estonie est le plus petit et le plus septentrional des Etats baltes. Elle fut une république indépendante entre la fin de la Première Guerre mondiale et 1940. En 1939, la communauté juive d'Estonie comptait environ 4 500 personnes, soit un pourcentage infime de la population. Près de la moitié des Juifs estoniens vivaient à Tallinn, la capitale, les autres vivaient dans d'autres villes, telles que Tartu, Valga, Parnu, Narva, Viljandi, Rakvere, Voru et Nomme. L'Union soviétique occupa l'Estonie en…
La camp de Jasenovac était constitué de cinq sites de détention créés entre août 1941 et février 1942 par les autorités de l'Etat indépendant de Croatie. Lors de l'invasion et du démembrement de l'Etat yougoslave par l'Allemagne et ses alliés de l'Axe en avril 1941, cet Etat avait été proclamé par le mouvement terroriste, nationaliste, fasciste et séparatiste croate des Oustachis le 10 avril 1941 et reconnu par l'Allemagne et l'Italie. Une fois au pouvoir, les autorités oustachies…
Capitale d'un vaste empire multinational sous la dynastie germanophone des Habsbourg, Vienne devint celle d'une République d'Autriche considérablement plus petite après 1918. Forte de 1,9 million d'habitants, elle accueillait 28 % du total de la population en 1934. En 1938, 170 000 Juifs y vivaient, ainsi que 80 000 personnes ayant des origines juives et chrétiennes. En prenant en compte ceux qui avaient abandonné le judaïsme et s'étaient convertis, cette population atteignait jusqu'à 200 000…
Le camp de concentration de Gross-Rosen fut créé, en août 1940, comme un sous-camp du camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut nommé d'après le village voisin de Gross-Rosen (appelé aujourd'hui Rogoznica) situé à environ 60 km de Wroclaw (l'ancienne Breslau), dans l'ouest de la Pologne actuelle. Il devint un camp autonome en mai 1941. LES SOUS-CAMPS DE GROSS-ROSEN Les prisonniers furent tout d'abord employés principalement comme travailleurs forcés à la construction du camp et dans la…
LA HONGRIE APRES LA PREMIERE GUERRE MONDIALE La Hongrie fit partie du camp des perdants de la Première Guerre mondiale. En 1919, après l'annonce des dispositions punitives des accords de paix imposées au pays — dont la perte de 66% de son territoire d'avant guerre —, le gouvernement de coalition, qui avait été mis en place après la guerre, démissionna. Le pouvoir tomba aux mains d'une coalition socialo-communiste dirigée par le communiste Bela Kun. Ce dernier instaura une éphémère…
L'OCCUPATION ALLEMANDE DE LA HONGRIE Après la défaite allemande à Stalingrad, sur le front de l'Est, en 1942-43 — une bataille dans laquelle les unités hongroises subirent de lourdes pertes —, l'amiral Miklos Horthy et le Premier ministre Miklos Kallay commencèrent à envisager la défaite de l'Allemagne. Avec l'approbation tacite de Horthy, Kallay chercha à négocier un armistice séparé pour la Hongrie avec les Alliés occidentaux. Pour empêcher de telles négociations, l'armée allemande…
Les 8 et 9 avril 1940, l'Allemagne envahit la Norvège, dans l'objectif de s'emparer de bases navales pour pouvoir combattre la flotte britannique en mer du Nord et de garantir ses approvisionnements en minerai de fer provenant de la Suède, pays resté neutre. Malgré les tentatives mises en œuvre par les Britanniques pour venir à son secours, la Norvège se rendit à l'Allemagne le 10 juin. Le roi Haakon VII et le gouvernement se réfugièrent à Londres. Vidkun Quisling, qui avait fondé en 1933 une…
Avant la Seconde Guerre mondiale, 25 000 Juifs vivaient à Tarnow, une ville située dans le sud de la Pologne, 70 kilomètres à l’est de Cracovie. Leur présence y est attestée depuis le milieu du XVe siècle, et ils constituaient alors environ la moitié de la population totale. Ils travaillaient surtout à la confection de vêtements et de chapeaux. Diversifiée sur le plan idéologique, la communauté comprenait aussi bien des hassidim religieux que des sionistes laïques.La persécution des Juifs…
Entre 1945 et 1952, plus de 250 000 personnes déplacées juives vécurent dans des camps et des centres urbains en Allemagne, en Autriche et en Italie. Ces installations étaient administrées par les autorités alliées et l'Administration des Nations nies pour le secours et la reconstruction (UNRRA). Les déplacés durent affronter de nombreux questions, et particulièrement les problèmes de la vie quotidienne, le sionisme et l'émigration. LA VIE QUOTIDIENNE Dès la libération, les survivants…
Lors de la prise du pouvoir par les nazis, le 30 janvier 1933, de nombreux policiers étaient sceptiques vis-à-vis du parti et de ses intentions. Les troubles provoqués par les nazis, notamment dans les dernières années de la République de Weimar, avaient un caractère subversif et de nombreuses enquêtes de police avaient été menées tant dans les milieux nazis que communistes. Hitler ne se posait pas moins en champion du droit et de l'ordre, proclamant qu'il ferait respecter les valeurs…
Dans toutes les sociétés, le maintien de l'ordre public et l'application de la loi comptent parmi les tâches les plus importantes de la police. Or, leur mise en œuvre peut s'avérer particulièrement problématique lors d'un changement majeur de l'organisation politique de la société. Les nazis accédèrent au pouvoir en Allemagne, le 30 janvier 1933 et établirent une dictature mettant fin à l'expérience démocratique allemande, celle de la République de Weimer, qui n'avait duré que 12 ans. La…
Le Troisième Reich était un Etat policier caractérisé par l'arrestation arbitraire des opposants politiques et idéologiques et par leur emprisonnement dans des camps de concentration. La nouvelle interprétation du concept de "détention préventive" (Schutzhaft) qui eut cours à partir de 1933 permit à la police de s'affranchir de tout contrôle judiciaire. Dans la terminologie nazie, la "détention préventive" signifiait ni plus ni moins l'arrestation — sans aucun contrôle judiciaire — des…
Plusieurs facteurs déterminèrent le flux et le reflux de l'émigration des Juifs d'Allemagne. Il s'agit notamment du degré de pression exercé sur la communauté juive en Allemagne et de la volonté des autres pays d'admettre des immigrants juifs. Cependant, face à l'intensification de la répression juridique et des violences physiques, de nombreux Juifs s'enfuirent d'Allemagne. Jusqu'en octobre 1941, la politique allemande encouragea officiellement l'émigration juive. Progressivement cependant, les…
Avant même le début de la Seconde Guerre mondiale, un grand nombre de Juifs tentèrent de fuir les pays contrôlés par les nazis. Entre 1933 et 1939, plus de 90 000 Juifs allemands et autrichiens se réfugièrent dans les pays voisins (France, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Tchécoslovaquie et Suisse). Mais la fuite devint beaucoup plus difficile après le 1er septembre 1939 et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Si l'émigration à partir du Reich fut permise par les nazis jusqu'en novembre…
Les traités signés après la Première Guerre mondiale conférèrent à la Roumanie un territoire et une population plus que doublés par rapport à l’avant-guerre. Le recensement effectué en Roumanie en 1930 faisait état de 728 115 personnes se définissant comme juives, soit environ 4% de la population. Traditionnellement, la Roumanie entretenait d’étroites relations avec la France, mais, dans les années 1930, (sous le règne de Carol II), elle tenta de demeurer neutre. Lors de la défaite de…
Après la défaite de l'armée polonaise en septembre 1939, les Allemands procèdent à une élimination sans pitié de la population polonaise en assassinant des milliers de civils, en instaurant des programmes de travail forcé à grande échelle et en déplaçant des centaines de milliers de personnes.
Odessa, ville portuaire sur la mer Noire située au sud-ouest de l’Ukraine, comptait environ 600000 habitants en 1939, dont à peu près 180 000 Juifs, soit 30% de la population. Le 22 juin 1941, l’Allemagne nazie et ses alliés de l’Axe, dont la Roumanie, envahirent l’Union soviétique. En août, les forces roumaines assiégèrent la ville, qui capitula le 16 octobre. Au moins la moitié de la population juive avait fui avant que les troupes de l’Axe n'encerclent la ville. Il restait entre 80000…
Le 20 janvier 1942, quinze hauts fonctionnaires du parti nazi et de l'administration allemande se réunirent dans une villa de Wannsee, dans la banlieue de Berlin, pour discuter de la mise en œuvre de ce qu'ils appelèrent "la Solution finale à la question juive". Les représentants de la SS à cette réunion étaient le Général SS Reinhard Heydrich, directeur de l'Office central de sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt-RSHA) et un des principaux adjoints du SS-Reichführer Heinrich Himmler…
Pendant les trois premières années de la Seconde Guerre mondiale, de septembre 1939 à novembre 1942, une série de victoires militaires permit à l'Allemagne d'étendre sa domination sur une large partie du continent européen. En septembre 1939, l'Allemagne envahit la Pologne. Les Polonais se rendirent après quelques semaines. Les Allemands annexèrent l'ancienne ville libre de Dantzig ainsi que l'ensemble de la Pologne occidentale, comprenant les provinces de Prusse occidentale, Poznan, la…
La persécution des Tsiganes en Allemagne et, de fait dans toute l'Europe, est antérieure à l'arrivée au pouvoir des nazis en 1933. Dès 1899, la police de Bavière tint un registre central des Tsiganes. Elle constitua par la suite une commission chargée de coordonner l'action de la police contre les Tsiganes à Munich. En 1933, la police appliqua plus rigoureusement la législation existante, à l'encontre de ceux dont le mode de vie était qualifié de "tsigane". Les nazis pensaient que les Tsiganes…
En 1945, l’Europe continentale sortait de la domination allemande, ruinée et transformée. Après la reddition allemande, la Grande-Bretagne, les États-Unis, la France et l’Union soviétique divisèrent l’Allemagne et l’Autriche en quatre zones d’occupation, chacune administrée par une puissance victorieuse. Les villes de Berlin et de Vienne furent également divisées.Avec le consentement des Alliés, les Soviétiques annexèrent à nouveau la Pologne orientale, la Bessarabie et la Bucovine…
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