Aîné de six enfants d'une famille catholique, Franz fut élevé dans un village de Carinthie, une région autrichienne. Son père travaillait dans les fermes et les carrières. Déçus par le catholicisme, ses parents étaient devenus Témoins de Jéhovah pendant son enfance et avaient élevé leurs enfants selon leur nouvelle foi. Adolescent, Franz s'intéressait à la peinture et au ski.
1933-39: J'étais apprenti peintre en bâtiment et décorateur. Après l'annexion de l'Autriche en 1938, comme d'autres Témoins de Jéhovah, j'ai refusé de prêter serment à Hitler et de faire le salut hitlérien. Les voisins m'ont dénoncé à la police mais mon patron a empêché mon arrestation en disant qu'il avait besoin de moi. Lorsque la guerre a évité mon arrestation en septembre 1939, mon père a été arrêté pour s'être opposé au service militaire. Il fut exécuté en décembre.
1940-44: Après mon vingtième anniversaire, j'ai refusé d'être incorporé dans l'armée allemande. Devant des centaines de recrues et d'officiers, j'ai refusé de saluer le drapeau Nazi. J'ai été arrêté le 14 mars 1940 et mis en prison. Plus tard cette année-là, on m'a envoyé dans un camp pénitenciaire en Allemagne. Le commandant était désolé pour moi ; il m'avait sauvé par trois fois de l'exécution entre 1943 et 1945. Il était impressionné par le fait que je préfère mourir plutôt que de désobéir au commandement de Dieu : "Tu ne tueras point".
Franz resta au camp de Rollwald Rodgau 2 jusqu'au 24 mars 1945. Il fut libéré par les forces américaines et retourna chez lui, en Autriche.
Voir le documentRobert et sa famille étaient Témoins de Jéhovah. Les Nazis considéraient les Témoins de Jéhovah comme des ennemis d'état de par leur refus de prêter allégeance à Adolf Hitler, ou de servir dans l'armée allemande. La famille de Robert poursuivit son culte religieux marlgré la persécution des Nazis. Peu avant la naissance de Robert, sa mère fut emprisonnée pour avoir distribué des documents religieux. Les hanches de Robert souffrirent pendant sa naissance, lui laissant un handicap. Quand Robert eut cinq ans, on ordonna qu'il passe une visite médicale à Schlierheim. Sa mère put entendre les commentaires du personnel qui prévoyait d'envoyer Robert "dormir". Craignant qu'ils ne veuillent le tuer, elle le prit et s'enfuit de la clinique. A l'automne 1939, les médecins allemands venaient de commencer l'exécution systématique de toute personne considérée comme physiquement ou mentalement handicapée.
Voir le documentFils unique né de parents athées, Ernst vit le jour dans le sud de l'Autriche en pleine Première Guerre mondiale. Il grandit dans la deuxième ville du pays, amoureux du grand air et particulièrement féru de ski dans les Alpes. Au début des années 1930, il devint Témoin de Jéhovah. Malgré la grave dépression économique en Autriche, il eut la chance de trouver un emploi comme vendeur dans un magasin d'alimentation.
1933-39 : Le gouvernement catholique autrichien affichait une hostilité ouverte envers les Témoins de Jéhovah. Quand les Allemands annexèrent le pays en mars 1938, leurs activités religieuses furent interdites. Fidèle aux commandements de Dieu, Ernst refusa de faire le salut à Hitler, ce qui lui valut d'être arrêté et condamné à six mois de prison le 6 septembre 1938. Lorsqu'il marqua à nouveau son opposition, on l'emmena au pénitencier de Bayreuth, en Allemagne.
1940-44 : Quand Ernst fut libéré en novembre 1939, il fut transféré au camp de concentration de Flossenbürg, construit relativement récemment. Son matricule était le 1935. On le força à travailler comme tailleur de pierre et il subit des traitements brutaux, notamment des tentatives de lui faire abjurer sa foi. Mais pour Ernst, la puissance de Dieu était bien plus grande que tout ce que les Nazis pouvaient lui faire. Il était convaincu que le sort des Polonais, des détenus soviétiques, et des Juifs était bien pire que le sien. Le seul moyen qu'avaient ces derniers de sortir de prison n'était-il pas « par la cheminée » ?
Ernst survécut à Flossenbürg et à une marche forcée en avril 1945. Il fut libéré par les troupes américaines et rentra chez lui, en Autriche, à bicyclette, cet été là.
Voir le documentMagdalena grandit dans une famille témoin de Jéhovah. Elle avait dix frères et sœurs. Quand elle avait 7 ans, ils déménagèrent dans la petite ville de Bad Lippspringe. Son père était un facteur à la retraite et sa mère était enseignante. On appelait leur foyer « L'Âge d'or », parce qu'ils vivaient au siège de la congrégation locale. Magdalena connaissait par cœur de nombreux versets de la Bible.
1933-39 : Parce que les Kusserow étaient entièrement dévoués à Jéhovah, les Nazis les considéraient comme ennemis. À 12 ans, Magdalena rejoint ses parents et sa sœur dans l'œuvre missionnaire. Des prêtres catholiques les dénoncèrent, son père fut arrêté pour avoir organisé des réunions d'étude biblique chez lui, puis ce fut le tour de sa mère. La Gestapo fouilla le domicile à plusieurs reprises, mais Magdalena et ses sœurs arrivaient à cacher la documentation religieuse à chaque fois. En 1939, la police emmena les trois plus jeunes enfants en « rééducation » dans des foyers nazis.
1940-44 : Magdalena fut arrêtée en avril 1941 et détenue dans une prison pour jeunes. À ses 18 ans, elle apprit qu'elle pourrait rentrer chez elle si elle reniait sa foi dans une déclaration écrite. Elle refusa et fut déportée au camp de concentration de Ravensbrück. Après un voyage accablant en compagnie de délinquants et de prostituées, on l'affecta à des travaux de jardinage et à la garde d'enfants de femmes SS. Dans l'année qui suivit, sa mère et sa sœur Hildegard furent aussi envoyées à Ravensbrück. Avec l'aide de Dieu, les Témoins de Jéhovah se serraient les coudes.
Au cours d'une marche forcée pour quitter le camp en avril 1945, Magdalena, sa sœur et sa mère furent libérées. À la fin de la guerre, elles retournèrent à Bad Lippspringe.
Voir le documentWillibald était le benjamin des six enfants nés dans une famille catholique vivant dans la région autrichienne du nom de Carinthie. Déçus par le catholicisme, son père et sa mère devinrent Témoins de Jéhovah lorsque Willibald était bébé, et ils élevèrent leurs enfants selon leur nouvelle foi. Son père devint le chef de la congrégation locale des Témoins de Jéhovah.
1933-39: Willibald vivait dans une jolie région de lacs et de montagnes. Les Wohlfahrt étaient de fervents missionnaires de la foi des Témoins de Jéhovah, mais le gouvernement autrichien était opposé aux préceptes de ce culte. En 1938, les Nazis arrivèrent. Le père de Willibald fut arrêté le 1er septembre 1939 pour s'être opposé au service militaire; trois mois plus tard, il fut exécuté.
1940-45: Le frère aîné de Willibald fut envoyé dans un camp de concentration et son frère Gregor fut exécuté pour avoir refusé de rejoindre l'armée allemande. Lorsque Willibald eut quatorze ans, ses autres frères et soeurs et lui-même furent emmenés par les Allemands. Willibald fut envoyé dans un couvent catholique à Landau, où un instructeur Nazi tenta de l'endoctriner. Il battait Willibald lorsque celui-ci refusait de saluer Hitler. Quand les armées alliées approchèrent, Willibald fut envoyé au front pour creuser des tranchées de défense pour les Allemands.
Willibald fut tué en 1945, pendant qu'il creusait des tranchées avec son équipe en Allemagne de l'Ouest. Il avait dix-sept ans.
Voir le documentLes parents de Josef étaient des Allemands catholiques. Ils vivaient dans un village de Moravie, près de la ville de Sternberk dans une région habitée par des Allemands connue sous le nom de Sudètes. A cette époque, la Tchécoslovaquie ne faisait pas partie de l'Empire austro-hongrois. Une fois diplômé d'une école d'apprentissage textile, Josef fut contremaître de six cents employés dans une soierie à Moravska Trebova.
1933-39: Après avoir servi dans l'armée tchécoslovaque, je suis devenu Témoin de Jéhovah à Prague, et j'ai refusé tout contact avec les militaires, dans le respect strict du précepte "Tu ne tueras point." En 1938, je fus arrêté un court moment pour n'avoir pas répondu à la convocation de l'armée tchécoslovaque. Lorsque les Allemands se sont emparés de Prague en 1939, je suis parvenu à faire passer en Hollande les presses du bureau des Témoins pour les y réinstaller.
1940-44: Je travaillais à Vienne dans la résistance pour les Témoins de Jéhovah. Mon travail était dangereux -- j'apportais des brochures à nos congrégations autrichiennes. La Gestapo m'a vite arrêté. Le tribunal m'a condamné à dix ans de prison mais j'ai d'abord été envoyé dans les marais, au nord-est de l'Allemagne. Juste avant la fin de la guerre, j'ai à nouveau refusé de servir dans l'armée et j'ai participé à une marche forcée vers différentes prisons et différents camps au sud de l'Allemagne. Des centaines de prisonniers y sont morts.
Josef fut libéré par les troupes américaines en mai 1945, après avoir survécu à une marche forcée vers le camp de concentration de Dachau. Il émigra ensuite au Canada.
Voir le documentBerthold était enfant unique. Il grandit à Paderborn, une ville située dans une région d'Allemagne de l'est à forte majorité catholique. Paderborn se trouvait près de Bad Lippspringe, où une congrégation de Témoins de Jéhovah s'attachait à accomplir un travail de missionnaire. Dès 1933, les Nazis proclamèrent les activités des Témoins de Jéhovah hors la loi.
1933-39: Quand j'avais quatre ans, mes parents sont devenus Témoins de Jéhovah et j'ai commencé à participer avec eux à des réunions secrètes d'étude de la Bible. J'ai fréquenté l'école publique en 1936. Maman a été arrêtée en 1939 et envoyée dans le camp de concentration de Ravensbrück. A neuf ans, Papa m'a envoyé vivre avec mon oncle à Berlin ; mais, trois mois plus tard, il a été contraint de me remettre aux autorités. Par la suite, Papa a été emprisonné pour avoir refusé de servir dans l'armée.
1940-44: Les Allemands m'ont envoyé vivre chez un couple sans enfant qui avaient une petite ferme. Le matin, j'allais à l'école et, ensuite, je travaillais un peu à la ferme. Je pouvais écrire une lettre tous les six mois à Papa ou à Maman. Je ne pouvais que prier pour qu'ils soient encore vivants. Même si je n'avais aucun contact avec d'autres Témoins de Jéhovah, ma foi en Jéhovah et dans les préceptes de la Bible m'a aidé à vaincre ma solitude et mes doutes.
Berthold retrouva ses parents en 1945, il avait quinze ans, et la famille recomposée reprit sa vie de Témoin de Jéhovah. Berthold partit ensuite aux Etats-Unis.
Voir le documentJohanna naquit dans une famille chrétienne à Vienne, alors capitale de l'Empire austro-hongrois. A cause de l'effondrement de l'empire, la période était troublée et la République autrichienne instable. La crise de 1929 frappa Vienne particulièrement fort. En 1931, Johanna devint Témoin de Jéhovah.
1933-39: Je faisais en permanence la navette avec l'Autriche pour distribuer des brochures sur les Témoins de Jéhovah. En mars 1938, l'Allemagne a annexé l'Autriche et nous avons dû vivre sous la loi nazie; notre religion fut bannie. En 1939, la Gestapo m'a arrêtée chez moi à six heures du matin; le tribunal m'a condamnée à six ans de prison. J'ai été envoyée dans un pénitencier pour femmes à Aichach, en Haute Bavière, en Allemagne.
1940-44: J'ai passé les six ans de la guerre à Aichach, à travailler chaque jour de cinq heures du matin à six heures du soir, cousant et tricotant des vêtements civils. J'ai refusé de travailler pour l'armée. On m'a refusé le droit d'avoir une Bible, mais les autorités ont changé d'avis quand j'ai dit que si les Allemands avaient le droit d'aller à l'église, alors, moi aussi, j'avais le droit d'avoir une Bible et de pratiquer le culte comme les autres. Je croyais en Jéhovah et il m'a donné la force d'endurer toutes les difficultés de la guerre.
Johanna fut libérée d'Aichach en mai 1945 par les forces américaines et revint chez elle, en Autriche. Elle s'installa ensuite à Braunau, une ville au nord de l'Autriche.
Voir le documentRuth vivait à Uzliekniai, un village du Memelland, une région située au sud-ouest de la Lituanie gouvernée par l’Allemagne jusqu’en 1919. Avide de lecture, Ruth était bouleversée par les nouvelles de la tourmente politique d’après-guerre qui lui parvenaient. En 1923, lorsque Uzliekniai fut intégrée à la Lituanie, Ruth rejoignit les témoins de Jéhovah. Elle épousa Eduard Warter, lui aussi témoin de Jéhovah, en 1928. Ils eurent quatre enfants au cours des cinq années suivantes.
1933-39 : J’élevais mes enfants et je m’assurais qu’ils étudient la Bible. Le 22 mars 1939, l’armée allemande nous envahit et notre territoire fut annexé à l’Allemagne. Le lendemain, la Gestapo confisqua nos livres religieux et arrêta plusieurs Témoins de Jéhovah. Le maire du village et le maître d’école étaient nazis. Notre culte fut interdit et nos Bibles brûlées en public. Lorsqu’on commença à emmener les hommes, j’eus peur pour mon mari.
1940-44 : Eduard fut arrêté parce qu’il refusait de servir dans l’armée, ce qui aurait enfreint le cinquième commandement de Dieu, « Tu ne tueras point. » Il fut condamné à mort mais la vraie intention des autorités était de l’écarter de Jéhovah. Un officier me demanda de convaincre Eduard de rejoindre l’armée mais il refusa. Le gouvernement nous offrit même de nous réinstaller en Allemagne mais cette offre me rappela la tentation du Christ. Avec l’aide de Dieu, Eduard et moi restâmes forts. Nous refusions de collaborer avec les nazis.
Ruth et son mari se retrouvèrent en 1946. Les Soviétiques, méfiants envers les témoins de Jéhovah, les déportèrent en Sibérie en 1950. En 1969, ils retournèrent en Allemagne.
Voir le documentEmma naquit dans une famille catholique à Strasbourg, la capitale de l'Alsace-Lorraine. Son père mourut quand elle avait 8 ans et Emma grandit dans le chalet de sa mère. A 14 ans, elle devint tisserande. Par la suite, elle se maria et partit s'installer avec son mari dans la ville alsacienne de Husseren-Wesserling. En 1930, elle donna naissance à une petite fille. En 1933, les Arnold s'installèrent dans la ville voisine de Mulhouse.
1933-39 : Nous avions choisi de devenir témoins de Jéhovah. J'étais bénie d'avoir un mari aimant et une jolie petite fille. Je m'occupais de la maison et j'enseignais à ma fille la musique, la peinture, le tricot, la couture, la cuisine et le jardinage. Mon mari et moi étudiions la Bible. Nous dispensions à notre fille les préceptes de Jéhovah et lui apprenions l'importance d'obéir à Ses commandements. La vie à Mulhouse était paisible et calme sous le régime français.
1940-44 : Après l'occupation allemande de notre ville en juin 1940, nous n'avions plus le droit d'être témoins de Jéhovah. La Gestapo arrêta mon mari en 1941 et ils emmenèrent ma fille en 1943. Je suis repartie dans le chalet de ma mère mais j'y fus arrêtée en septembre 1943. Je fus envoyée dans le camp de Vorbruck-Schirmeck en Alsace, puis dans le camp annexe de Gaggenau en 1944. On m'affecta tout d'abord aux travaux de couture et de reprisage puis on m'envoya travailler comme domestique chez une famille SS. Malgré la pression, rien n'entamait ma foi.
Emma fut libérée par l'armée française en 1945. Elle retourna en France où elle retrouva son mari et sa fille.
Voir le documentGregor naquit dans un village situé dans la région autrichienne appelée Carinthie. Pendant la Première Guerre Mondiale, il avait servi dans l'armée austro-hongroise et avait été blessé. Elevé dans la foi catholique, Gregor et sa femme devinrent Témoins de Jéhovah à la fin des années 1920. Gregor subvenait aux besoins de sa femme et de leurs six enfants en travaillant dans les fermes et dans les carrières.
1933-39: Le gouvernement autrichien avait interdit le travail de mission des Témoins de Jéhovah en 1936. Gregor fut accusé de colporter sans permis et fut incarcéré quelques temps. Lors de l'annexion de l'Autriche en 1938, Gregor prit la tête de sa congrégation pour boycotter le plébiscite ratifiant l'union de l'Autriche et de l'Allemagne. Etant donnée la position anti-Nazie de Gregor, le maire de la ville le fit arrêter le 1er septembre 1939. Gregor fut envoyé à Berlin pour être jugé par un tribunal militaire pour s'être opposé au service militaire. Il fut condamné à mort. Le 7 décembre 1939, Gregor fut guillotiné dans la Prison de Ploetzensee, à Berlin.
1940-45: Pendant la guerre, toute la famille de Gregor fut arrêtée pour avoir refusé de collaborer avec les Nazis. Deux des fils de Gregor furent tués: l'un fut décapité dans la Prison de Ploetzensee, où Gregor lui-même l'avait été en 1939; l'autre fut abattu. Le fils aîné de Gregor, Franz, refusa de suivre l'entraînement militaire, refusa de saluer le drapeau Nazi et fut condamné à cinq ans de travail forcé dans un camp en Allemagne.
En plus de Gregor et de deux de ses fils, d'autres membres de la congrégation des Témoins de Jéhovah que dirigeait Gregor furent persécutés par les Nazis.
Voir le documentFranz et sa famille étaient Témoins de Jéhovah. L'Allemagne annexa l'Autriche en 1938. Après le début de la Seconde Guerre Mondiale, le père de Franz fut exécuté car il étaitTémoin de Jéhovah et donc s'opposait à la guerre. En 1940, Franz refusa de faire son service militaire et de saluer le drapeau Nazi. Il fut emprisonné, interrogé par la Gestapo (Police Secrète de l'Etat Allemand) à Graz, et condamné à cinq ans de travaux forcés dans un camp, en Allemagne. Franz fut libéré par les forces américaines en 1945.
Voir le document
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